Page:Bouton - La Patrie en danger au 25 février 1848.djvu/22

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


VI.


La colonne entraînant dans son cours ces enfants de Paris qui s’accrochent bras-dessus bras-dessous et suivent, comme des imbéciles, toutes les manifestations, en chantant la Marseillaise, la colonne grossie regagna les boulevarts.

Je la quittai, pour aller chez moi manger un morceau de pain. Je n’avais littéralement pas le sou dans ma poche ; sans cela, j’eusse continué la route, et j’aurais été un des premiers témoins de