Page:Boyer d’Argens - Lettres juives, 1754, tome 1.djvu/269

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qu’il ne faut point confondre parmi la foule des courtisans. Ce sont ceux que leurs charges & leurs emplois attachent auprès du souverain. C’est un état qu’il faut distinguer du courtisan désœuvré. Le mérite ordinaire est le partage de ces derniers ; & les affaires dont ils sont chargés exigent qu’ils joignent la capacité à l’expérience. »

Je crois, mon cher Isaac, que ces réflexions pourront te plaire. Je prierai quelquefois le chevalier de Maisin de vouloir me communiquer ses idées, & sur-tout dans les matieres que je ne serai point à même d’approfondir avec autant de justesse que lui.

Porte-toi bien, mon cher Isaac, & que Dieu te comble de bienfaits.


De Paris, ce…

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