Page:Boyer d’Argens - Lettres juives, 1754, tome 1.djvu/311

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cher aux Grecs les plus distingués [1].

Porte-toi bien, mon cher Isaac, & réponds-moi le plus exactement que tu pourras.

De Paris, ce…

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  1. Un domestique d’Aristippe, fâché des dépenses que faisoit son maître pour la courtisane Laïs, lui dit un jour : Vous payez si cher cette femme, & elle se livre sans réserve à ce cynique de Diogène qui ne lui donne pas un sou ! Je la paye, répondit Aristippe, non pas pour qu’elle ne couche point avec les autres, mais afin qu’elle couche avec moi. Oneïdidzomanos upo oïnetou, oti suman autê t(o)souton argurion didôs ê de proïka Diogeneï tô kuni sugkulietaï apekrinato egô (L)aïdi khorêgô polla ina autos autês a(p)olauô, oukh ina mê allos.* Athenaei Deipnos, lib. 13, page 188.
    • (Voir note en tête de la table des matières au sujet de la translittération du texte grec de l’ouvrage original)