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Page:Boylesve - Le Parfum des îles Borromées, 1902.djvu/144

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répandit sur le lac paisible. Elle ne précipitait déjà plus sa course ; elle ramait avec son impassibilité ordinaire, et il n’y avait pas trace d’une émotion particulière dans le charme étrange de son chant impudique et candide. L’homme ne lança pas la seconde pierre. Gabriel et Luisa furent bercés tout le temps du retour par le chant ininterrompu de celle qu’ils croyaient la maîtresse de Dante-Léonard-William Lee.