Page:Boylesve - Le Parfum des îles Borromées, 1902.djvu/212

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nouveaux mariés, arrivés ici ce matin. Elle a été enlevée de la barque par le premier coup de vent : elle riait, paraît-il, en se mirant dans l’eau calme… Cet ouragan est arrivé tout d’un coup, comme une bête lancée au galop.

— Vraiment ! dit Gabriel. Puis il revit le chapeau de paille avec des fleurs, sur l’eau ; c’était donc celui de la petite princesse hongroise ; il pensa à la joie qu’il avait eue à reconnaître que ce n’était pas celui de Luisa. Le plaisir de la savoir saine et sauve, le faisait sourire malgré lui.

— Ah ! dit Mme  Belvidera, tout cela ne vous fait rien, à vous ! Tenez ! vous ne ferez jamais qu’un vilain égoïste !