Page:Brisset - Le mystère de Dieu est accompli.djvu/164

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

devait nourrir en son corps celui qu’il avait dévoré. Les démons prient pour les trépassés et voudraient faire mourir les vivants.

Les ailes ai tendues, les ailes étendues. C’est vérité, il lui a dit ses vérités. Tu te repens-ti ? Tu te repentis. Ah ! que je me repens-ti ! Ah ! que je me repentis ! Je n’ai pas fais ça, je mens ; je n’ai pas fait sagement. Ai te rends, je mens ? Tu te trompes étrangement. A gueule haut m’ai ration, agglomération.


Les mots terminés en alement ont leur radical en allemand, mais la terminaison alement n’est pas allemande : Nase-allemand, nasalement ; brute-allemand, brutalement ; machine-allemand, machinalement ; triomphe-allemand, triomphalement ; génère-allemand, généralement. Donc les mots : nase, brut, maschine, triumph, général et generisch, sont aussi bien allemands que français. Quelques-uns des mots en alement n’ont pas leur radical dans les dictionnaires allemands, car on les regarde comme des mots étrangers ; mais on les trouve dans les autres langues apparentées à l’allemand.

Le Dieu allemand, Gott, a vécu en France, comme en témoigne un proverbe populaire : Er lebt wie Gott in Frankreich. Il vit comme Dieu en France ; c’est-à-dire, dans l’abondance. D’un autre côté, notre pays se nommait France, surtout l’Île de France, bien avant les invasions des barbares. Les Franks ne faisaient que rentrer dans leur pays. Dans les légendes allemandes, le Frankenland est la France. Enfin les mots France et franc ou frank ne sont pas allemands. Le mot franc se traduit par frei. On le trouve bien dans : frank und frei ; mais il n’est pas dans l’âme du peuple.

Les ostrogots, les saligots, les cagots et cagotes, les bigots et bigotes, gargote, gigotte, etc., montrent