Page:Bronte - Shirley et Agnes Grey.djvu/408

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dont j’ai besoin pour placer ma tête ; il occupe vos yeux, et j’ai besoin de les voir fixés sur un livre. Voilà votre livre favori : Cowper. »

Ces importunités faisaient le bonheur de cette mère. Si quelquefois elle différait d’y céder, c’était afin de les entendre répéter et pour jouir des douces instances, moitié enjouées, moitié pétulantes, de son enfant. Et lorsqu’elle cédait, Caroline lui disait d’un ton espiègle :

« Vous me gâterez, maman. J’ai toujours pensé que j’aimerais à être gâtée, et je trouve que c’est très-doux. »

Et mistress Pryor traitait sa fille en enfant gâtée.



fin du premier volume.