a) On compose, toutefois, avec une grande capitale initiale, car il s’agit alors d’une sorte de personnification :
b) Les adjectifs impériale, royale, ducale, etc., se composent avec une lettre bas de casse[1] :
parce qu’ils ne constituent pas un nom particulier au souverain dont on parle.
c) On écrira, au contraire, avec une grande capitale :
Sa Majesté Catholique le roi d’Espagne,
Sa Majesté Sacrée l’empereur d’Autriche,
car seul parmi les souverains, dans ses relations avec la Papauté, le roi d’Espagne peut employer l’adjectif catholique, joint à son titre ou à sa fonction, comme seul l’empereur d’Autriche le mot sacrée. L’adjectif est pour ainsi dire devenu nom propre avec le mot Majesté.
administrations, sociétés
On met une grande capitale initiale :
34. Aux mots État, Église et aux désignations de régime politique dans le sens absolu de gouvernement :
chemins de fer de l’État, | la République française, |
l’Église romaine, | l’Empire britannique. |
La République précéda le Directoire.
L’Empire suivit le Consulat.
Par une dérogation qu’il est difficile d’expliquer, certains auteurs écrivent avec une lettre initiale bas de casse :
la république d’Andorre, | le grand-duché de Luxembourg ; |
le royaume de Belgique, |
- ↑ On a vu, cependant (p. 424, § 30, a, et note 3), que la capitale initiale doit être conservée dans les expressions Madame Royale, désignant une princesse royale, et Madame Mère.