titres d’ouvrages et dénominations d’objets
On met une grande capitale initiale :
47. Au titre d’un objet d’art, d’une peinture, d’une œuvre de sculpture :
la Descente de Croix de Rubens, |
le Jour et la Nuit de Michel-Ange, |
le Berger de Greuze, | l’Accordée de Village. |
48. Au titre d’un ouvrage, d’une fable, d’une ode, etc. :
le Misanthrope, | le Loup et l’Agneau, |
le Menteur, | Faust. |
À cette règle on doit rattacher celle qui prescrit la grande capitale initiale aux recueils juridiques, littéraires, religieux ou autres qui constituent une œuvre possédant une sorte de personnalité :
le Code civil, | le Mémento Larousse, |
le Code forestier, | l’Ancien Testament. |
a) Dans un titre on met autant de capitales qu’il y a d’ouvrages ou de personnages énoncés :
la Critique de l’École des femmes, |
Louise ou la Réparation, |
le Maître et le Valet. | |
le Loup et l’Agneau, |
Toutefois, si l’énoncé du titre comporte une phrase entière, le premier mot seul prend la grande capitale :
Avez-vous lu le conte Comment l’esprit vient aux filles ?
1° Nombre de correcteurs appliquent aux titres d’ouvrage la règle du premier alinéa du paragraphe 45, considérant que seul le premier mot est le terme générique, les noms suivants étant exclusivement déterminatifs :
2° Cependant d’autres arguent que, dans les exemples cités, le premier mot est simplement une expression générale pouvant être appliquée à tous les recueils ou à tous les traités scolaires ; ils ajoutent que les termes