Page:Bruneau de Rivedoux - Histoire véritable de certains voiages périlleux et hazardeux.djvu/119

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l’alarme au Capitaine Houé & a tout ſon equipage, qu’ils coururent tous à devoir de l’eſteindre, n’y eſpargnent leurs habillemens, paillaſſes, & autres hardes qu’ils pouvoiẽt atraper pour ſe jetter deſſus le feu, qui deſia gaignoit beaucoup dans ledict navire a cauſe du grand vẽt qui l’allumoit & firẽt tel ſi prompt & diligent devoir, qu’à la fin ils l’eſtoufferent cõme il leur ſembloit, pour ce qu’il ne parroiſſoit plus aucune eftincelle : leur dõnant occaſion de louer Dieu,& de ſe retirer chacun en ſon quartier ou en ſa chambre pour ſe repoſer du grand travail qu’ils avoyent employé a rompre le chemin à la grande violence de