Page:Bruneau de Rivedoux - Histoire véritable de certains voiages périlleux et hazardeux.djvu/204

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couſtumez couſtumez qu'ils n'en font aucun eſtat : & ſans que les François ſont aſſiſtez des filles que l'on leur donne pour les ſervir, pluſieurs y laiſſeroient les jambes. Ils aiment infiniment les François : & lors qu'il en arrivera un en un vilage, tous les habitans ſeront empeſchez à luy faire bonne chere : viendrõt quelques vieilles qui prendront ce Frãçois par les jambes pleurans a chaudes larmes, racontans combien les François leur ont monſtré d'amitié par ci devant, eſtans venus de ſi long pays pour leur ayder à combatre les Eſpagnols leurs ennemis : que jamais ils ne ſauroient leur rendre la pareille : lui lave-