Page:Bruneau de Rivedoux - Histoire véritable de certains voiages périlleux et hazardeux.djvu/65

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qu’il n’y avoit point d’apel) par lequel le maiſtre, le pilote, & un autre leur compagnon, Normans de nation, ſont condãnez à la meſme peine qu’ils avoient deliberé leur faire ſouffrir ; & ſans beaucoup de delai, & retardement, l’execution faite d’icelui. Car le premier jour de Careſme, dont cy deſſus eſt faict mention, voila nos aventuriers embaquez dedans leur arche, avec ſi peu de triſtes vituailles qu’ils peurẽt recueillir, fors toutesfois les trois releguez, qui demeurerent. Et au lieu qu’ils devoient prendre le retour de Frãce, conclurẽt de s’en retourner au Perou, d’autant qu’ils doutoiẽt fort de la ſuffiſance de leur