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dant mille ans avant le jour du jugement ; ce que certains d’entre eux racontaient de cet empire céleste ressemblait fort au paradis que se promettent les Musulmans. Cérinthe donna le premier de la vogue à cette opinion ; elle flattait trop les penchants de l’humaine espèce pour ne pas faire de nombreux prosélytes ; Papias l’épura et crut la démontrer par le 20e chapitre de l’Apocalypse. On peut consulter d’ailleurs l’Historia critica Chiliasmi de Corrodins. Un certain nombre de théologiens anglicans ont embrassé pareilles opinions. Tout récemment en 1842, le docteur J. Griffiths, s’en est déclaré le champion le plus déterminé dans sa Défense du Millénarisme.

Les évangélistes parlent fort peu de saint Joseph ; ce n’est que dans les premiers chapitres de saint Mathieu et de saint Luc qu’il en est fait mention en peu de mots. Il n’en est plus reparlé après le voyage à Jérusalem avec Jésus et Marie ; il était sans doute déjà mort lorsque Jésus-Christ commença à enseigner.




Au nom de Dieu, un en son essence et triple en ses personnes.

Histoire de la mort de notre père, le saint vieillard Joseph, le charpentier ; que ses bénédictions et ses prières nous protègent tous, ô frères. Ainsi soit-il !

Sa vie fut de cent onze ans[1], et son départ de ce monde arriva le vingtième du mois d’Abib qui répond