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NOTES.




(1) Ce manuscrit est indiqué au Catalogue de 1739, t. i. p. 111, sous le no civ des manuscrits arabes ; l’on y ajoute qu’il fut transcrit l’an de notre ère 1299, et que Vansleb en fit l’acquisition au Caire. Assemani mentionne un manuscrit de cette même légende comme se trouvant au Vatican, écrit en caractères syriaques et Zoëga a parlé d’un autre manuscrit en langue copte, que renfermait la riche collection du cardinal Borgia. Il s’en rencontre au Vatican d’autres dans ce même dialecte. C’est d’après le manuscrit Borgia, no cxxi, fragment de huit feuillets, allant de la page 65 à 80, que M. Édouard Dulaurier a traduit le récit de la mort de saint Joseph qu’il a inséré dans un opuscule fort intéressant, mis au jour en 1835. (Fragment des Révélations apocryphes de saint Barthélemy et de l’histoire des Communautés religieuses fondées par saint Pakhome, Paris impr. Royale, 1835, 8o, 48 pages). Nous reviendrons plus tard sur ce fragment.

(2) En rapprochant de ce chiffre le calcul qu’on trouve au chapitre xiv, il en résulte que Joseph mourut dix-huit ans après la naissance de Jésus-Christ, ce qui s’accorde à peu près avec l’assertion de saint Épiphane, qui place l’époque de son décès lorsque Jésus-Christ avait douze ans, (tom. ii, p. 1042 de l’édition de Petau).

(3) Le mois d’Abib chez les anciens Égyptiens a porté depuis le nom d’Epiphi ; les Coptes lui donnent celui de Gupti, et les Musulmans d’Elkupti ; le mois d’Ab, usité chez les Syro-Chaldéens, correspond partie à juillet et partie à août.

(4) La Vie de saint Joseph a été écrite en italien, par le capucin A. M. Affaituti. Gerson a composé un long poème intitulé Josephina ; il se trouve au ive tome des œuvres de ce célèbre chancelier de l’Université parisienne (édit. de Dupin,