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FOSSILES DE L’EMBRANCHEMENT DES MOLLUSQUES.




Chapitre XV.


L’intelligence qui a présidé à la création est démontré par les débris fossiles appartenant à l’embranchement des mollusques.


SECTION I.


COQUILLES FOSSILES UNIVALVES ET BIVALVES.


Nous n’avons que peu de moyens d’arriver à connaître la structure anatomique des nombreuses tribus éteintes appartenant au grand embranchement des mollusques. Leurs organes mous et périssables ont disparu presque complètement, et leurs coquilles extérieures sont, avec un appareil interne de même nature qui n’existe que dans un petit nombre de cas, les seuls témoignages qui nous restent de l’existence de ces êtres dont les myriades occupaient les anciennes eaux.

Nous devons à la résistance qu’opposent à la destruction les enveloppes calcaires sécrétées par ces animaux de pouvoir asseoir notre étude des coquilles fossiles sur les bases mêmes de la conchyliologie actuelle ; mais le plan que nous nous sommes imposé pour le présent essai nous défend d’entreprendre autre chose qu’une revue générale de l’histoire de l’économie organique des créatures auxquelles ces coquilles ont appartenu.

Les couches de transition les plus anciennes où l’on rencontre quelques traces de vie renferment des coquilles univalves et bivalves de plusieurs formes différentes entre elles, en même