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VÉGÉTAUX FOSSILES.


Favulaire, Megaphyton, Bothrodendron, Ulodendron[1].


Dans ce même groupe où MM. Lindley et Hullon placent le genre sigillaire, se trouvent encore compris quatre autres genres éteints, dont chacun présente de même des cicatrices disposées en lignes verticales et indiquant le point d’insertion des feuilles ou des cônes sur le tronc. Ces quatre genres ont été désignés sous les noms de Favulaire, de Mégaphyton, de Bothrodendron et d’Ulodendron[2]. On voit dans notre pl. 56,

    plantes anciennes, nous croyons plus sûr de tenir ce genre à l’écart avec d’autres espèces dont les affinités sont jusqu’ici demeurées douteuses.

  1. Pl. 56, fig. 5, 4, S, 6, 7.
  2. Les genres dont se compose ce groupe sont décrits dans le tome II de la Flore fossile, page 96.

    1° Genre Sigillaire. Tige cannelée, cicatrices produites par la chute des feuilles, petites, arrondies, beaucoup plus étroites que les côtes de la tige. (Pl. 56, fig. 1, 2, 2’)

    2° Genre Favulaire. Tige cannelée ; cicatrices provenant de feuilles, petites, carrées, de la même largeur que les côtes (Pl. 56, fig. 7).

    3° Genre Megaphyton. Tige non cannelée, et recouverte de ponctuations. Cicatrices des feuilles, en forme de fer à cheval, très grandes et beaucoup plus étroites que les côtes.

    4° Genre Bothrodendron. Tige non cannelée, couverte de points. Cicatrices provenant de la chute des cônes, ovales, et dirigées obliquement.

    5° Genre Ulodendron. Tige non cannelée, couverte d’empreintes rhomboïdales ; cicatrices laissées par les cônes circulaires. (Pl. 56, fig. 5, 4, 5, 6.6*)

    Dans les trois premiers de ces genres, les cicatrices paraissent devoir leur origine à des feuilles ; dans les deux derniers, elles indiquent l’insertion de grands cônes.

    Dans le genre Favulaire (pl. 56, fig. 7), le tronc était entièrement recouvert d’une masse dense d’un feuillage imbriqué ; les traces de la base des feuilles sont de forme à peu près carrée, et les séries de cicatrices sont séparées entre elles par des sillons, tandis que, dans les Sigillaires, les feuilles étaient beaucoup plus espacées et séparées par des intervalles qui variaient suivant les différentes espèces (Flore fossile, pl. 75, 74 et 75).

    La tige des Megaphyton n’est pas cannelée, les cicatrices des feuilles sont très grandes, et ressemblent pour la forme à des fers à cheval rangés