Page:Buckland - La Géologie et la Minéralogie dans leurs rapports avec la théologie naturelle, 1838, tome 1.djvu/559

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
537
SUPPLÉMENTAIRES.

dans la chambre aérienne, lorsque ce fluide aurait pénétré dans le siphon, en même temps que le bord inférieur des valves serait retombé dans l’ouverture pratiquée pour les recevoir à l’intérieur du collier inférieur (i).

Peut-être dans la spirule et dans les autres animaux dont le corps ne se loge pas à l’intérieur de leur coquille, les chambres aériennes n’ont-elles pas d’autre fonction que de contrebalancer le poids du corps, et de permettre à l’animal de flotter au sein des eaux ; et il serait possible que dans ce cas le siphon n’eût pas d’autres usages que de conduire jusqu’à l’extrémité de la coquille et de distribuer à l’intérieur de chaque chambre aérienne les vaisseaux nécessaires pour conserver à la coquille et à ses cloisons transversales leur vitalité. Le mécanisme pour l’ascension et la descente, que nous avons décrit à propos du nautile, ne s’appliquerait plus dans un cas semblable, et les mouvemens n’y seraient probablement plus produits que par une action musculaire directe.

Page 387. La répétition fréquente des mêmes parties dans un animal est l’indice d’un rang peu élevé et d’une imperfection relative de l’organisation. Le nombre des os dans le corps humain est de 242 ; et celui des muscles est de 252 paires. — South, Dissector’s Manual.

Page 361, ligne 13. M. Murchison, dans son excellent mémoire sur on renard fossile trouvé dans la formation tertiaire d’eau douce d’Œningen, près de Constance, a donné une liste de plusieurs genres d’insectes fossiles, en même temps que de crustacés, de poissons, de reptiles, d’oiseaux et de mammifères trouvés dans la marne schisteuse et dans le calcaire de ces carrières intéressantes. — Voyez les Transactions géologiques de Londres, nouv. série, t. m, p. 277.

Page 361. Note. La collection d’insectes fossiles d’Aix, qui a été décrite dans le mémoire dont il s’agit, a été faite par M. Lyell et par M. Murchison. Il est fait mention dans le même mémoire de la conservation de la pubescence de la tête d’un diptère. — Voyez l’Edinb. New Phil. Journal, octobre 1829, p. 294, pl. 6, fig. 12.

Page 391. Dans la note qui se trouvait à la fin de ma première édition, j’ai fait mention de la découverte qu’a faite Ehrenberg de débris d’infusoires fossiles convertis en silex, dans le tripoli, ou schiste à polir (Polierschiefer de Werner) de Bilin, en Bohême, et de quatre autres localités, ainsi que de la rencontre qu’il a faite de semblables débris dans le minerai de fer limoneux de certains marais. Je puis maintenant extraire de nouveaux renseignemens du mémoire qu’il a présenté sur ce sujet à l’Académie royale de Berlin en juin et juillet 1856, et qui a été traduit dans les mémoires scientifiques de Taylor en février 1857.

Il est dit dans ce mémoire que les sources minérales de Carlsbad contiennent des infusoires vivans appartenant aux mêmes espèces que l’on rencontre dans l’eau de la mer, près du Havre, en France, et près de