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Planche 36, t. I, p. 296, note.


Coupe longitudinale d’une autre coquille d’ammonites obtusus, du lias de Lyme-Régis. (D’après nature.)

La plus grande partie de la chambre antérieure, et les cavités tout entières des chambres aériennes, sont remplies de spath calcaire ; et le siphon, conservé dans un état de carbonisation, suit le bord dorsal dans toute sa longueur, jusqu’au point où commence la chambre extérieure. Voyez t. I, p. 307, note.

M. De Buch a fait voir que le siphon membraneux des ammonites se continuait, dans l’intérieur de la chambre externe, jusqu’à une distance considérable de la dernière cloison transversale. Cette découverte est d’accord avec les analogies que nous présente le col membraneux du siphon du nautile flambé, qui se prolonge dans l’intérieur de la chambre externe depuis la dernière cloison jusqu’au péricarde. Voyez pl. 34, q[1]



Planche 37, t. I, p. 298, 299, note.
Fig.
1 Ammonites Amaltheus gibbosys (Schlotheim) Glocester Lias.
2 A. Varicosus (Sowerby) Blackdown(Devonshire) Grès vert.
3 A. Humpbriesianus (Sowerby) Sherborne Oolite infér.
4 A. Lamberti (Sowerby) Oxford Argile d’Oxford.
5 A. Planulatus (Schlotheim) Franconie Calcaire jurass.
  1. Le corps des mollusques qui habitaient les ammonites étant plus alongé que le corps de ceux qui vivent dans les coquilles des nautiles, par suite du diamètre plus étroit de la chambre extérieure, le cœur était probablement plus éloigné de la dernière cloison transversale qu’il ne l’est dans les nautiles, et par conséquent le siphon membraneux qui faisait suite au péricarde devait être plus long.