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par M. W. Curtis, dans le minerai ferrugineux de la formation houillère de Coalbrock-Dale.
1. Ressemble beaucoup à quelques types de charançons de l’Amérique du sud ; mais les antennes sont plus longues et plus fortes que chez les espèces ordinaires actuelles. La face dorsale seule de la tête est visible et fait connaître la place qu’occupent les yeux ; le rostre n’est pas apparent, et pénètre probablement dans l’intérieur du minerai, position qui explique l’apparence extérieure des antennes et la place qu’elles occupent. Les élytres paraissent avoir été connées à leur extrémité postérieure ; mais on aperçoit distinctement leur ligne de jonction - près du thorax. La substance des élytres, du thorax et de certaines portions des membres est remplacée par un minerai ferrugineux blanc qui a le lustre du satin.

M. Curtis pense que l’apparence veloutée des membres, dans cet échantillon, peut devoir son origine aux moisissures formées après la mort, ainsi que cela a fréquemment lieu dans les contrées intertropicales. Le développement des cuisses, que l’on observe dans les membres postérieurs de notre fossile, est un caractère qui est propre aux curculionides[1] (D’après nature.)

2. Espèce fossile que M. Samouelle regarde comme très voisine du Brachycerus apterus d’Afrique[2]. (D’après nature.)
  1. En attendant que l’on ait recueilli des données plus complètes sur lesquelles puissent être établis les caractères génériques de cet insecte fossile, je propose de le désigner sous le nom provisoire de Curculionides Austicii.
  2. L’animal couché sur le dos, avec le côté gauche plus élevé que le côté opposé, et laissant voir une partie de la surface externe de l’élytre gauche.

    a, b, sont les débris d’antennes ; et ce que l’on aperçoit, près de la base de a, est probablement un fragment du bec. Toutes les pattes sont incomplètes ; le thorax est très grand, et l’on n’en découvre que