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ont dû avoir leur tige recouverte par une masse dense de feuilles imbriquées. Dans le genre sigillaire, les feuilles étaient plus distinctes entre elles. Les cicatrices sont disposées par lignes que sépare entre elles un sillon, fig. 7, b ; la ligne a fait connaître la disposition qu’elles affectent dans le sens vertical. (Lindley, fossil flora, pl. 73.)
Fig. 8. Réduction d’une figure donnée par Lindley et Hutton (pl. 31) de la portion centrale d’unStigmaria ficoïdes, provenant du schiste du toit de la naine de houille de Jarrow, aux environs de Newcastle. C’est la surface inférieure de cette plante curieuse qui est représentée dans cette figure. La partie centrale de la tige concave, en forme de dôme, a 3 pieds de diamètre, et est construite de manière à soutenir flottantes, dans une position horizontale, les nombreuses branches alongées dont elle était entourée ; ces dernières se bifurquent à une certaine distance du tronc. La plante complète, et flottant dans l’eau, a dû rappeler beaucoup par sa forme celle d’une astérie. Sur les deux branches les plus longues a, b, se voient des dépressions longitudinales, ordinairement adjacentes au petit axe ligneux interne de ces branches, et la position que cette dépression occupe dans le fossile nous prouve que, dans la plante vivante, elle se trouvait à la surface inférieure de chaque branche. — Échelle de 1/24e.
Fig. 9. Coupe verticale d’un tronc en forme de dôme de Sigtmaria, destiné à faire voir la position relative des branches. (Lindley et Hutton.)
Fig. 10. Portion restaurée d’une branche de Stigmaria, destinés faire voir comment les longues feuilles cylindri-