dans la même raison ; en sorte qu’au lieu d’être 256761250, elle n’a été que 256762793 12 au commencement de cette période, et que cette compensation qui aurait été 2567650 à la fin de cette première période, si l’on ne considérait que la déperdition de la chaleur propre du satellite, doit être diminuée dans la raison de 1 408 à 50, parce que la chaleur envoyée par Jupiter était encore plus grande que la chaleur propre du satellite dans cette même raison. Dès lors la compensation à la fin de cette première période, au lieu d’être 2567650, n’a été que 256761458. En ajoutant ces deux termes de compensation 256762793 12 et 256761458 du premier et du dernier temps de cette première période, on a 1060856764038400 ou 156 6306764038400, qui multipliés par 12 12, moitié de la somme de tous les termes, donnent 1961 4396764038400 pour la compensation totale qu’a pu faire la chaleur du soleil pendant cette première période. Et comme la diminution totale de la chaleur est à la compensation totale en même raison que le temps de la période est au prolongement du refroidissement, on aura 25 : 1961 234038400 : : 5 897 : 11547948 12100960000 ou : : 5 897 ans : 41 jours 710. Ainsi le prolongement du refroidissement par la chaleur du soleil, au lieu d’avoir été de 2 ans 97 jours, n’a réellement été que de 41 jours 710.
On trouverait de la même manière les temps du prolongement du refroidissement, par la chaleur du soleil, pendant la seconde période et pendant les périodes suivantes ; mais il est plus facile et plus court de l’évaluer en totalité de la manière suivante.
La compensation par la chaleur du soleil dans le temps de l’incandescence, ayant été, comme nous venons de le dire, 256762793 12, sera à la fin de 37 23 périodes 2567650, puisque ce n’est qu’après ces 37 23 périodes, que la température du satellite sera égale à la température actuelle de la terre. Ajoutant donc ces deux termes de compensation 256762793 12 et 2567650 du premier et du dernier temps de ces 37 23 périodes, on a 71027676139675 ou 105 47676139675, qui multipliés par 12 12, moitié de la somme de tous les termes de la diminution de la chaleur, donnent 1313 245676139675 ou 131396 environ pour la compensation totale, par la chaleur du soleil, pendant les 37 23 périodes de 5 897 ans chacune. Et comme la diminution totale de la chaleur est à la compensation totale en même raison que le temps total est au prolongement du refroidissement, on aura 25 : 131396 : : 222 120 13 : 82 ans 3750 environ. Ainsi le prolongement total que fera la chaleur du soleil ne sera que de 82 ans 3750 qu’il faut ajouter aux 222 120 ans 13. D’où l’on voit que ce ne sera que dans l’année 222 203 de la formation des planètes que ce satellite jouira de la même température dont jouit aujourd’hui la terre, et qu’il faudra le double du temps, c’est-à-dire, que ce ne sera que dans l’année 444 406 de la formation des planètes qu’il pourra être refroidi à 125 de la chaleur actuelle de la terre.
Faisant le même calcul pour le second satellite, que nous avons supposé grand comme Mercure, nous verrons qu’il aurait dû se consolider jusqu’au centre en 1 342 ans, perdre de sa chaleur propre en 11 303 ans 13 au point de pouvoir le toucher, et se refroidir par la même déperdition de sa chaleur propre, au point de la température actuelle de la terre en 24 682 ans 13, si sa densité était égale à celle de la terre ; mais comme la densité du globe terrestre est à celle de Jupiter et de ses satellites : : 1 000 : 292, il s’ensuit que ce second satellite dont le diamètre est 13 de celui de la terre, se serait réellement consolidé jusqu’au