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scierie. Depuis lors, la paroisse du Grand-Brûlé est devenue une des plus considérables de tout le Saguenay. Le onze juillet, 1853, l’évêque de Tloa, Mgr  Charles François Baillargeon, co-adjuteur de l’archevêque de Québec, visitait pour la première fois la mission du Grand-Brûlé et donnait la communion à 258 personnes.




En l’année 1855, l’évêque confiait cette mission à un curé qui fut en même temps chargé des missions du Lac Saint-Jean. Ce curé était M. Alphonse Casgrain, qui demeura au Grand-Brûlé depuis le 15 octobre, 1855, jusqu’au 26 septembre 1858.

Au 1er janvier, 1879, la paroisse du Grand-Brûlé contenait douze cent soixante-une âmes (1261), sur lesquelles 820 communiants, en tout 174 familles, toutes canadiennes-françaises et toutes, moins trente, ayant pour chef un cultivateur.

Cette paroisse, essentiellement agricole, est bornée au sud par des montagnes, au sud-est par la Grande-Baie et Saint-Alphonse, au nord par Chicoutimi et au nord-est par Saint-Dominique.

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Vers la fin de l’année 1846, les Pères Oblats, surchargés d’ouvrage, demandèrent à l’évêque de leur adjoindre un