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encore y avoir à glaner. Il en est de même des papiers de Peiresc existant à la même bibliothèque : ils doivent être examinés à nouveau. Pour les détails de la vie d’artiste de Rubens, il y aurait à rechercher les contrats passés pour les grands ouvrages, par exemple, pour la Galerie du Luxembourg ; il faudrait entreprendre des investigations dans les comptes de Philippe IV, en Espagne, puis dans les archives des maisons religieuses et des corporations.

Pour ce qui concerne les missions diplomatiques, il y a peu d’espoir de trouver encore quelque chose à Simancas, mais il faudrait revoir le texte des pièces publiées par M. Villaamil ; à Londres, par M. Sainsbury, on peut espérer de recueillir d’autres documents d’importance. Le Gouvernement anglais fait exécuter, en ce moment, l’inventaire des documents historiques conservés dans les chartriers des grandes familles, on peut y découvrir des lettres relatives à des commandes. Il faudrait aussi s’adresser au British Muséum.

Enfin, je signale surtout la correspondance de Spinola. Rubens a eu de longues et intimes relations avec ce célèbre homme d’État. J’ai fait de longs et vains efforts pour retrouver ces précieux papiers : il s’agirait de faire de nouvelles tentatives.

En résumé donc, je pense qu’il faut, avant tout, compléter ce que l’on possède déjà de documents et opérer la vérification et la correction de ceux-ci.

Quant à la partie historique mentionnée dans le projet du Codex, je pense qu’elle sort du cadre que nous avons à tracer. Les biographies ou extraits de livres d’histoire ne sont pas des documents.