Gouvernement français pour l’exécution de la galerie du Luxembourg ; il est probable qu’au ministère des affaires étrangères, ou ailleurs, il existe des pièces officielles concernant ce grand travail. Le State paper Office de Londres n’a sans doute pas donné tout ce qu’il peut fournir. Les archives de Clèves et Juliers à Dusseldorf nous révéleront probablement quelques détails sur les relations de Rubens avec le prince de Neubourg, le duc deBavière, etc.
» Cette énumération succincte offre déjà un vaste champ d’investigations. Pour mettre la main à l’œuvre, on demanderait d’abord, soit par la voie diplomatique, soit par toute autre, selon l’occurrence, des renseignements sur les points indiqués ci-dessus. Les premières réponses reçues feraient juger des résultats qu’on pourrait se promettre de la continuation des recherches. S’il y avait lieu de poursuivre, on s’adresserait aux bibliothécaires et aux archivistes afin d’obtenir de bonnes transcriptions. Cette correspondance entraînerait à des frais ; les recherches et les copies ont droit à des honoraires.
» En conséquence, nous vous proposons, Messieurs, de nous constituer en Commission permanente, de nous permettre d’entrer en relations avec les gouvernements ou les établissements des pays où il y a quelque probabilité de découvrir des documents sur Rubens, et de mettre à notre disposition pour cet objet une somme de mille francs sur le budget de cette année, somme dont la Commission n’aurait besoin que par portions et dont elle rendrait compte. Moyennant cette allocation, nous espérons
