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été sans influence sur ses idées esthétiques et lechoix de ses sujets. Dans quelques lettres, on le sait, il disserte ou émet son opinion sur des monuments de la glyptique ancienne ; il entretenait sur ce point, une correspondance, qui semble avoir été suivie, avec quelques archéologues de son temps : tels que Peiresc, del Pozzo, Rockox, etc., peut-être même avec des membres de sa famille adonnés, comme lui, au culte de la Grèce et de Rome ; il a fait graver un certain nombre de pièces d’après des camées provenant, en partie, de sa collection ; il paraît avoir eu l’intention de publier, avec la collaboration de ses savants amis, les pièces les plus précieuses de leurs cabinets ; enfin, on peut présumer que ses camaïeux et intailles, dont il faisait le plus grand cas, ne lui ont pas été inutiles pour ses compositions. Il y a donc dans cette trouvaille un élément nouveau d’étude : on entrevoyait déjà les mérites de Rubens considéré comme antiquaire ; il y a lieu d’espérer que la connaissance de son cabinet, formé avec tant de sollicitude, fournira quelques documents de plus pour affirmer la vaste étendue de connaissances de notre illustre compatriote.

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Nous ne devons pas oublier de mentionner, dans ce rapport, une publication faite cette année à Florence et dans laquelle il est question de Rubens. C’est l’ouvrage : Artisti Belgi et Olandesi a Roma nei secoli XVI et XVII. Notizie e documenti raccolti negli archivi romani dal cav. A. Bertolotti. Firenze, 1880, in-18. On y trouve le texte d’une procuration