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les cloches de notre-dame des marais

tinua à toucher de l’orgue et à tirer des boîtes au devant de ladite église[1].

Il ne reste plus à noter qu’un règlement (sans date) pour la sonnerie des cloches élaboré au xviiie siècle, la nomination de quelques marguilliers pour arriver à la période révolutionnaire.

Le 13 nivôse an II (2 janvier 1794), J.-B. Faquin, commissaire du Comité de salut-public, en vertu du pouvoir dont il est nanti, réquisitionne les cloches, fers, cuivres, plombs appartenant à la commune. La municipalité obtempérant à la loi du 20 août 1793. déclare qu’il existe dans le clocher de la ci-devant paroisse trois cloches, deux autres ayant déjà été descendues et le prix employé à se procurer deux canons de 4, et arrête que deux des trois cloches seront incessamment descendues et conduites avec leurs ferrures à la maison des ci-devant Cordeliers.

Après le rétablissement du culte on songea à repeupler le clocher désert. Mais cette fois ce ne fut plus la municipalité qui intervint, mais bien le conseil de fabrique. Le procès-verbal de la cérémonie de la bénédiction des trois nouvelles cloches est cependant couché sur le registre des délibérations du conseil municipal et authentiqué par la signature du maire d’alors, M. Jean-Gabriel Désarbres.

Bénédiction des trois cloches pour le service de l’église de cette ville

Cejourd’hui 31 janvier 1821, ont été bénites trois cloches fondues à Lyon pour le compte et aux frais de la fabrique par le sieur Chevalier et destinées au service de église et à la majesté du

  1. Archives de Villefranche, B B ii.