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que vocale, il croyait que t Opéra français l’emportait par sa conception, par la fusion entre ses éléments constitutifs ». Les idées de cette lettre, comme celles du Saggio sopra l’Opéra in musica du comte Algarotti, se verront bientôt mises en pratique dans t’Or/eo de Gluck, donné à Vienne, en 1762.

P. M. MASSON Une lettre t’néJt’~e de Rameau (avec repr. phot. de l’original). Cette lettre est adressée à l’abbé Arnaud, le 19 août 1757 elle lui demande son avis sur un ouvrage qui ne peut être que le Code de la Musique pratique, paru en 760. H faut souhaiter, dit M. P. M. M., à la fin de son article, que l’on puisse bientôt publier, grâce à la bonne volonté de leurs possesseurs, les rares lettres éparses de notre grand musicien qui restent à retrouver et qu’on les réunisse à celles qui sont déjà connues pour former un petit recueil de la Correspondance de Rameau Les historiens du théâtre ne tiraient pas ce recueil avec moins d’intérêt que les musicologues.

José SUBIRA Les influences françaises dans la tonadilla madrilène au siècle. La tonadilla n’était pas une chanson isolée, mais un intermezzo lyrique placé entre tes divers actes de la comédie espagnole Ces chansons faisaient souvent parler des personnages français que l’acteur Cristobal Soriano, notamment, imitait à la perfection. D’une manière plus générale, M. J. S. signale l’intérêt qu offrirait l’étude des influences françaises dans toutes les manifestations lyriques du théâtre espagnol. de ce théâtre musical si riche et si ignoré Charles BOUVET Un Opéra allemand de Spontini. C’est Agnès de Hohenstaufen, représentée à Berlin le 6 décembre 1837, et dont le manuscrit autographe, malheureusement inachevé, est conservé à la bibliothèque de notre Opéra.

J.-G. PRODHOMME Trois lettres inédites de Cosima Wagner. Richard Wagner avait en haute estime la technique, l’intelligence et la discipline des musiciens français. Le 22 mai 1869, Cosima lui fit, pour son anniversaire, la surprise d’une audition de trois quatuors de Beethoven, joués, dans t’intimité, par le quatuor Maurin. Cette audition aurait vivement ému Wagner, et l’on retrouverait l’écho de son émotion dans son Art de diriger et dans son Beethoven. Les lettres publiées par M. J.-G. P.. d’après les originaux conservés à la Bibliothèque de l’Opéra, étaient adressées à un ami parisien qui se chargea des négociations avec le quatuor Maurin.

En réponse à notre note du n° 2, Une collecte nécessaire notre confrère, M. Henri Liebrecht nous adresse l’information suivante