Page:Bulletin de la société des historiens du théâtre, année 3, n°1-2.djvu/4

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Président : M. le Doyen F. Brunot ;

Vice-présidents : MM. Gustave Cohen et Henri Liebrecht ; le trésorier et le secrétaire sont maintenus en fonctions.

M. Brunot remercie l’assemblée de la marque de confiance qu’elle lui donne, bien que nulle compétence particulière ne le désigne pour présider une société d’historiens du théâtre ; toutefois il déclare dès maintenant qu’il se démettra de cette présidence à la fin de l’année 1935 : il estime que l’intérêt d’un groupe comme le nôtre est de renouveler fréquemment son bureau, d’assurer la continuité de son œuvre en faisant appel, tour à tour, pour la diriger, au dévouement de tous.

Lecture est donnée du rapport sur l’exercice 1934. Les résultats sont, dans l’ensemble, satisfaisants : notre effectif passe de 87 membres à 129 ; nous avons seulement perdu 4 membres : 2 par décès, 2 par démission, et nous avons reçu 46 adhésions nouvelles, Certaines d’entre elles nous montrent que les techniciens de l’architecture et de l’installation théâtrales n’ont pas été sourds à notre appel ; nous avons également enregistré deux approbations particulièrement flatteuses : la Bibliothèque du British Museum a souscrit à notre bulletin, et M. le Sous-Secrétaire d’État aux Beaux-Arts a bien voulu abonner 15 écoles d’art et d’art dramatique.

Cet effectif ne suffit pourtant pas encore pour assurer, au point de vue financier, la vie normale, adulte pour ainsi dire, de la société. Il est curieux et un peu fâcheux, de constater que notre recrutement est meilleur à l’étranger qu’en France. À l’heure actuelle, pour 48 adhérents parisiens et 37 adhérents des départements, nous ne comptons pas moins de 44 adhérents au delà des frontières, savoir : Angleterre 5 ; Belgique 10 ; Égypte 1 ; États-Unis 7 ; Hollande et Luxembourg 5 ; Hongrie 1 ; Roumanie 1 ; Suède 3 ; Suisse 9 ; Yougo-Slavie 2. Nous devons ces résultats plus qu’encourageants à la sympathie agissante de nos confrères, MM. Fransen, Kunz-Aubert et Liebrecht, nos dévoués correspondants, qui mettent au service de la société leur amitié pour notre pays, l’autorité de leur nom et de leurs travaux.

Mais en France un nouvel effort de propagande s’imposerait. On ne saurait répéter : 1° que nous accueillons volontiers des adhésions collectives ; 2° que nous ne sommes nullement une société fermée de spécialistes ; que tous les amateurs cultivés, c’est-à-dire tous ceux qui aiment la recherche, seront les bienvenus, et que leur bonne volonté peut être précieuse à nos études.

La société a tout lieu de se réjouir de la place qu’elle a tenue au Con-