Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 2 - 1831-1832.djvu/173

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Enfin, M. Beck, conservateur du cabinet paléontologie du prince de Danemark, à Copenhague, s’occupe avec zèle de la détermination des fossiles scandinaves. Il faut espérer qu’il rendra moins sensible la mort de M. Dalman, à qui le science doit des monographies sur les trilobites et les térébratules (Mémoires de l’Académie de Suède pour 1824, et 1827).

L’Islande a de nouveau fixé l’attention de M. le comte Vargas-Bedemer, qui est du petit nombre de ceux qui ont cru y apercevoir des roches altérées par la voie ignée (On vulcaniske producter, p. 9, 1817). La structure géologique générale de cette île nous est assez bien connue par les ouvrages de. MM. Mackenzie, Henderson, Hoocker, Garlieb, etc. ; et les îles de feroë ont été revues par M. Forchhammer. et dernièrement par M. le comte de Raben. Le premier a déjà publié ses observations dans les archives de Karsten.

Pour l’Afrique, les années 1830 et 1831 nous ont fourni des notices intéressantes sur les états du pacha d’Égypte. MM. Runpell et Ehrenherg. ont complété les rapports publié par M. Cailland, et, les commission scientifique d’Égypte. Le voyage de M. Ehrenberg a fait connaître surtout les contrées de l’Oasis de Siwah, et les calcaires coquilliers du plateau du désert en ce point et la vallée du Nil. Les données sur l’Arabie-Pétrée, et quelques îles de la mer Rouge, sont aussi fort intéressant ; et sa carte géologique est la première esquisse d’une portion de l’Afrique continentale. M. Rupell a aussi parlé de la géologie de l’Arabie-Pétrée et de celle de Kordofan, où il n’y a que des roches primaires, des grès secondaires et des des dépôts tertiaires.

La mort prématurée de M. Brocchi nous a prisé de la publication des nombreuses observations qu’il avait faites dans les mêmes contrées.

M. Rozet, au péril de sa vie, nous a fait connaître une partie du pays d’Alger. Ses courses dans l’Atlas et à Oran sans de véritables conquêtes pour la science. Si le lias reconnu dans l’Atlas, et le terrain subapennin, à Alger, sont des faits curieux, le gîte des poissons marins d’Oran, différent de celui d’Ax, et comparable à un de ceux du Liban, ne l’est pas moins.

Le nouveau journal du Cap de Bonne-Espérance contient déjà quelques notices sur cette partir de l’Afrique. Les environs du Cap nous ont été décrits, il y a plusieurs années par M. Macdonald. M. Verreaux vient de rapporter quelques minéraux du pays des Cafres.