Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/269

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qui les accompagne, la formation du gypse à la partie supérieure, duquel je crois devoir rapporter les meulières de la Ferté-sous-Jouarre. »

M. Héricart Ferrand lit une note présentant l’énumération de tous les gisemens qu’il a reconnus dans la partie nord-est du bassin géologique de Paris, du Lenticulites variolaria. décrit par M. de Lamarck (Annales du Muséum d’histoire naturelle, t. 5, p. 187, n° 2), et énoncé pag. 53 de la Description géologique des environs de Paris, se trouver aux environs de Villers-Coterets, dans douze endroits, et constamment dans la partie inférieure de la formation des grès marins supérieurs.


Ces gisemens, au nombre de plus de vingt, dans l’espace renfermé entre Villers-Coterets et Meaux, Crépy et Nantheuil-le-Haudouin, sont : 1° sur la gauche de la vallée de l’Ourcq, Bourneville et Lisy ; Jaigues et Chivres, sur la rive droite de la Marne, au-dessus de l’embouchure de l’Ourcq, dans cette rivière ; 2° sur la droite de la vallée de l’Ourcq Chenevière, Beauval, Vaurinfroy et encore Lisy ; 3° dans les vallées de Grivette et de Gergogue, affluentes à celle de l’Ourcq ; Maquelines, Betz-le-Plessis, La Clergis, et La Garenne Brûlée à Thury, pour la première de ces vallées ; et, pour la seconde, le Trou Saint-Pierre, la montagne d’Étavigny, La Garenne Saint-Leu à Acy et Rosoy.

Ce fossile est à profusion dans toutes ces localités, et forme dans la partie inférieure des sables et grès marins supérieurs une zone interrompue, d’une épaisseur variable, qui renferme un nombre considérable de fossiles marins décrit, par M. Deshayes, avec l’indication du Trou Saint-Pierre pour gisement.

M. Héricart-Ferraud fait observer : 1° Que tous ces gisemens qu’il vient d’énumérer offrent non seulement des fossiles marins roulés et perforés, mais qu’ils présentent encore des fossiles marin, parfaitement intacts ; 2° que tous ces divers gisemens sont constamment sur les pentes et les flancs des vallées, et au niveau des vallées à mesure qu’on les remonte vers leur origine, où ils disparaissent complètement sous les sables de manière à en former sans exception la base ; 3° que les fossiles qui sont roulés étant très nombreux, et ayant les premiers fixé l’attention, ils ont été jugés être hors de place  ; et les gisemens eux-mêmes étant sur les flancs et au bas des vallées, on s’est demandé s’ils n’étaient point l’effet des