Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 3 - 1832-1833.djvu/476

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« 3o Que le grès marin supérieur de Montmartre est & 123 mètres au-dessus de l’Océan ; que celui de Belleville, qui renferme un grand nombre d’empreintes de coquilles marines assez semblables à celles de Grignon, et qui a plus de 4 mètres d’épaisseur (Descrip. géol. des env. de Paris, p. 221), est à 128 mètres, et celui de Sannois à 158 (Id., pl. I. A., coupes 2 et 4) ;

« 4o Que le sol d’alluvion se distingue très difficilement du terrain d’eau douce, et dans quelques cas se confond avec lui (ud., p. 325) ;

« 5o Que les grès de Beauchamp et de Pierrelaie sont recouverts seulement par des terrains hors de place. (Observ. sur les grès coquil. de Beauchamp, par M. Constant Prévost, journ. de phys., t. 94, pag. 2, 4 et 6) ;

« 6o Enfin, que, près du parc de Soisy, au niveau du fond de la vallée, on a trouvé, sous un sable jaune de 20 pieds d’épaisseur, et sous un lit de terre végétale noire de 5 à 6 pouces d’épaisseur, contenant des indices de coquilles rapportées au genre Hélix nemoralis, des bancs de gypse disloqués et indiquant un affaissement. (M. C. Prévost. Mémoire de la Société d’histoire naturelle de Paris, 1827, t. 4, p. 94.)

« M. Héric.-F. annonce ensuite que la plaine d’eau douce (p. 212 de la Géol. des env. de Paris) qui s’étend depuis Claye à l’est, jusqu’à Frépillon à l’ouest, et du nord au sud, de Louvres et Mafliers jusque dans les murs de Paris, ne lui semble plus admissible telle qu’elle est décrite.

« Ses observations : 1o dans la plaine de Saint-Denis, lors des fouilles du canal et des nouvelles fortifications ; 2o dans toute la vallée de Montmorency, à l’établissement d’Enghien, à Eau-Bonne, à Ermont, à Plessis-Bouchart, à Bailly, à Beaucbamp, à Pierrelaie, à Bassancourt, etc. ; 3o et de Saint-Denis à Gonesse par Stains et Arnouville, ne lui permettent de voir dans toutes ces localités qu’un terrain hors de place qu’il retranche de celui de la plaine d’eau douce énoncée ci-dessus, dont le vrai terrain, d’après les sondages de Stains et de Saint-Denis, s’enfonce jusqu’au niveau de l’Océan, et est soumis à l’abaissement qu’a éprouvé le calcaire grossier marin.

« Admettant le terrain d’eau douce moyen autour de Gonesse et à la Patte-d’Oie (Descript. géol. des env. de Paris, p. 214), les fouilles faites dans ce dernier lieu, dans la plaine de Roissy, au Ménil-Amelot, où le gypse est exploité en déblayant un terrain d’eau douce superficiel de 6 mètres d’épaisseur, et la présence des grès marins supérieurs (Descrip. géol. des env. de Paris, p. 266),