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roi et le différend pour le pouvoir qui s’était élevé entre ses deux fils. L’aîné avait résolu (rappeler Attila a son. aide, tandis quelle plus jeune s’était atlressé à Aétius. Nous avons vule plus jeune à Rome, où il était en ambassade {il n’avait. pas encore de barbe, et sa longue chevelure blonde couvrait ses épaules. v (1) i l

Nattirellement ce texte a dû attirer l’attention de la cri-g

tique, car il est d’une grande importance pour notre histoire. Quel est le rdi franc et quels sont ses deux fils dont parle un contemporain particulièrement bien informé sur toutes les circonstances de l’invasion hunnique ? Nous produirons les

deux interprétations [qui ont été essayées du passage de

Priscus, avant de passer à celle du nouvel historien. IlLAmérIée Thierry raconte (2) que le chef d’une des

principales tribus franques établies sur la rive droite du Rbin,

près du Necker, étant venu a mourir, ses deux fils se disputèrent son héritage. L’aîné eut recours à Attila, et le plus jeune fut- adopte par Aétius, qui Pcnvoya à Rome, où il fut comblé de présents par l’empereutjValentinien III et déclaré l’ami et l’allié du peuple romain. (Pétaitvers l’an 450 ; Vhistorien grec Priscus se trouvait alors en ambassade à Rome-nil vit le jeune prince qui sortait à peine de l’enfance, tout à fait imherbe, et il admira sa haute taille et la chevelure blonde et épaisse qui flottait sur ses épaules. Aétius mit son’protégé

l’a la tête des Francs du Necker. Mais le frère aîné qui avait

été dépossédé revint avec les troupes d’Attila ; etM. Thierry

(1) 5’11 TÇ) Ïârvnltq Îîv r03 rrpôç Œpäwooç arolëpou wpôcpocctç ’51 rob’ecpâivîastléoiç îrelsérn xotl "c171 ; âpyfiç 133v êxsivou vtociëmvdtotcpopœ, 1 :05 wpaaËo-répoo PJËVUXTÎYSXŒVfÎOÜ 8è veorrépoo Îàéætov êrti auppotxiqt âmîyscdact êyvunxäroç‘ ôv xœrè. r-bv Peint-av êîôopsv mpecësoôpevov (conj. wpecâeoäpsvot), primo) iofilou cîpyppévou, Eoivflov räv néo-av roi ; ŒÜTOÜ vesptxexupévnv du : gtéyèfioç äpozç. (Prisons ; Ifist. des Galbe, frag. XVE.)

(2) Hist. dhlui la, t. I, chap. L.

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