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n’en sont as éloivnés Tournus et les Alirêts fournit, en passant par Bourg ; une ligne très-directe ?

La grande route nationale n“ 7 de Paris en Italie ne fail- x

elle pas un immense détour en allant de Lyon ä Avignon, Aix, Draguignan et Nice, quoiqu’il existe une route nationale directe, mettant Nice et Lyon en communication par Grenoble, Gap et Digne ? Et pourtant cette route nationale de 3o classe, portant le n” 85, à lïtchévement de laquelle nous avons. travaillé dans les Basses-Alpes (1), ne sera jamais qiÿune communication secondaire de France en Italie, mal» gré les travaux considérables dont elle a été Pobjet, au passage des montagnes et des torrents. Dans ces cas, comme dans tant d’autres, la ligne la plus longue est la plus imper-e tante, et forme la véritable grande voie ; les raisons en sont

toujours faciles a trouver.

ART. 2’. — Existence chine exit-ra noie de Iuliomugizs ri Condate par Châlclaîs et Êtretlas, résultant du croisement des grandes voies de Julimnaçus (i l-nycnai (Avr-anches) et de Candela à Subdinum (Le îliens). — Ce vflétarit pas ta voie de la Tabla Théodosicnne.

Arrivé ici, une objection sérieuse se présente très-naturellement. La voie indirecte de Jnliomagtts Condatc, fournée par le croisement de deux autres grandes voies, est-elle la seule ? Elle est tout entière sur la gauche de la ligue qui joindrait ces deux villes. Ne pourrait-il pas en exister une deuxième située a sa droite ? Assurément la chose est très-possible, et l’idée que les deux portions de voies de Venèflcs et de Louvaine, qui ne s’accordent pas pour une ligne directe (2),

(1) Nous avons en : ingénieux-en chef de ce département depuis la fin de 1852 jusqu’à celle de 185.5.

(2) Voir page 123.