Page:Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, volume 8.djvu/159

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
— 156 —

cambres, transportés, au commencement de Père vulgaire, sur la rive gauche du Rhin, venaient dhhandonner. Et non cou tent (le l’origine pannouienne (1), l’auteur lui a rattaché et a essayé de remettre à flot les traditions justement reléguées dans l’oubli des origines troyenne et phrygienne des Francs. Notre auteunsaitenormémettt, il ne jure pas parla parole du maître, il a son mot à lui sur les grands problèmes comme sur les difficultés de détail ; et une critique attentive, peu facileqä rebuter, pourrait trouver à glaner. parmi bien des singularités historiques. Si l’on ajoute Œaudacieuses applical tiens d’une philologie radicalement hostile aux principes mêmes de la’linguistique actuellement régnante, on aura la plus grosse part (l’on livre où se trouvent des recherches dignes, ce nous semble, de la plus sérieuse attention. Celles qui concernent la monarchie franque dans la Gaule sont les seules que nous nous proposons (Yexaminer. Ce travail est divisé en quatre parties. Nous donnerons : ’l° Une idée sommaire du système de M. Moet de la Forte-Maison sur l’établissement des Francs au v“ siècle ; 2o l’exposition’et la discussion de la nouvelle histoire des Francs ; 3o un tableau généalogique des dynasties salieune et ripuaire ; 4o des éclaircissements sur quelques difficultés ;

I

leur ; SOMMAIRE un SYSTÈME un n. moirr on LA FORTE-MAISON son L’ÉTABLISSEMENT mas rames mus La canne.

Au temps mêm e où les Visigoths prenaient possession de

la l” Narbonnaise, et où la Grande-Séquanaise était cédée par ’ l

l’empereur Houorius aux Bourguignons, les Francs envahis-

(1) u Tradunt cuim multi eosdem de Pannonitufuissc digressos’, et primum quidam littora Rheni anais incluaisse. a (Grév. de Tours. livr. Il, chap. 9.)