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Ces évènements sont île l’année 4611. Le successeur de Gloriebaut fut Sigebert, qui, s’il n’était pas son fils, appartenait certainement a la famille des chevelus, car il fut mis à mort en 509, ainsi que Clodéric, parce que tous deux étaient du sang royal. Ainsi est justifiée la succession des rois ripuaires, comme M. Moet la donne dans son tableau.

Mais où notre auteur a-t-il pris que Clodebaut était le fils aîné de Clodion ? DzînsJa narration de Pri-sous adaptée à l’histoire des Itipuaires. L’invasion de la Gaule par les Huns se complique d’une guerres civile entre les Francs : les uns marchèrent avec Attila, ils soutenaient les prétentions. de Clodebaut sur les États de son plus jeune frère ; celui-ci eut pour lui les Romains et le roi des Saliens, son oncle Méro- , vée, qui combattit dans les plaines catalauniques. La retraite des Huns assura le partage des États de Clodion entre les (Jeux frères, et Clodebaut continua de régner dans la France transrhénane ainsi que sur une partie de la cisrhénane.

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NOTE 7.

Sur le second fils de Clodion.

Si Mérovée avait été le second fils de Clodion, comme beaucoup (l’historions Font pensé, Clodehaut étant l’aîné ; les citroniqueursdes Francs auraient eu connaissance et n’aura ; ient’

certainement pas omis de parler de la lutte ; qui s’engagea

entre les deux frères, au rapport de Priscus. Un tel évènement dans la vie d’un prince, ’pour lequel. ils expriment tous une estime particulière, était de nature ä attirer leur attention, Mais le roi des Saliens, Mérovée, n’était qu’uu" collatéral dunripuaire Clodion ; et la rira lité dont parle Fécrivaiu grec s’éleva entre les fils du monarque défunt, Clôdebaut et son plus jeune frèrmAprès la défaite dïAttila, Paîné, déchu de