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dans les conditions. où nous le présente déjà le pouillé de 1516, qu’un doyenné multiple et ; le résultat d’une agrégation.

Maintenant, nous est-il possiblei de reconnaître les éléments primitifs de cette agrégation ?

M. A, de la Borderimpdans son Aizhnuazire de Bretagnet

dé1861, a commencé Îa éclaircir cette question, en distrayant ; du doyenné de Fougères les vingt paroisses et la trève qui

formaient autrefois le pages Vendellensis (tu le Vendelats, pour en constituer un doyenné sous le titre de doyenné, de

Van-ciel». Uexisgtenee de ce doyenné nous est attestée (Pailleurs d’une manière péremptoire par une charte de 125,4 que j’ai eue en ma possession, et qui l’ait aujourdïittji partie du dépôt des archives départementales. ’ '. Geoffray de Malnoë ayant vendu, en cette année-la, une portion des dîmes de la paroisse de Parcé à Guillaume Soubric, avec affectation spéeialeau profit du prieuré de La Dauphinaye, l’évêque de. Rennes, dont le nom était Jean, autorisa cette vente, qui avait été faite, dit-il, avec l’assentiment du

recteur e.t de Jean, doyen de Vende ! : Cum assensu personœ et Johannis decani de Vendello. A t

Voila donc l’existence du doyenné de Vende ! clairement

démontrée ; voila, par suite, le (loyenné de Fougères diminué de ringtV-et-unc paroisses et ; réduit à quarante-deux. Mais quelque forte que soit cette réduction, elle ne. le constitue pas encore dans des conditions normales (l’importance et d’étendue par, rapport aux autres doÿennés ; ieinombre, en effet, de

quarante deux paroisses qui lui restent surpasse de moitié

et plus la moyenne de çelui dont i-ls sont, généralement composés. A a

PGLIWOIIS-BOIJS croire, après cela, avoir complètementmésolu le problème de ses annexio-ns et en avoir d’un seul coup touché le terme ?