Page:Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine, volume 8.djvu/311

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auxquels leur situation dans la forêt semble avoirqdonné une partie jde leur prestige ; car’j’ai été à meine d’observer plusieurs fois d’autres caves présentantjsauf les dimensions “et la recherche dans les matériaux, des dispositions analogues ä celles-ci : à Fougères entre autres, dans l’ancien Hôtel-Dieu ; à la Chapelle-Janson et à Tremblay, dans les bâtiments de l’ancien prieuré, et en A ’

L’explication a laquelle je m’arrête est évidemment la plus simple et la plus naturelle ; mais il est a remarquer qu’en archéologie, comme en toute autre science, c’est presque toujours à Fontbrede la simplicité et le plus près possible de la nature. qu’il faut aller chercher la vérité.

Cette explication admise, la constructiontlestîelliers de Landéan doit être reportée en arrière de Vépuque que lui ont assignéeM. Rallier et les autres antiquaires qui s’e.n sont occupés. Nous avons deux actes qui font mention du manoir de la Foresterie. Le plus ancien est l’acte de fondation de l’abbaye de Rillé, celui-la même auquel se rapporte le passage que j’ai cité de l’historient Dupaz. Il ne saurait être postérieur a l’année 1150. (D. M012, Pr. L) ’

Ce manoir existait donc à cette époque ; mais depuis combien de temps ? (Ïest ce qu’il est impossible de déterminer. Uacte fixe pour nous une limité certaine pour les temps ultérieurs ; mais en deçà, toute liberté est laissée à nos con"jectures. a

Je ne puis terminer ce qui concerne les Celliers de Landéan sans faire remarquer que. les deux groupes (l’habitat ions qui ensont le plus rapprochés, sur la limite de la forêt, portent-encore aujourd’hui l’un, le nom du Chalet, l’autrei celui"

de la Foresterie. On y a trouvé à diverses reprises, au village du Chfitel, des fragments de colonnes et des débris de matériaux qui avaient évidemment appartenu a une construction importatiteJPeut-on conjecturer de u que le village, comme