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vigné, par le seigneur d’Aubigné, dans les «dernières années du siècle. (Voir l’article Chanvigné, canton (l’Antrain.)

Cette donation semble marquer l’apogée de sa fortune,

À partir de cette époque, si nous le voyons recevoir encore quelques dons, ils sont presque toujours sans importance, et ne consistent plus pour la plupart qu’en droits ou redevances que les seigneurs lui accordent sunleurs fiefs, ou dont ils les déchargent lorsqu’ils sont constitués ä leur profit.

Le temps de la prospérité était passé et celui de la décadence allait bientôt commencer. Mais, avant (Fy arriver, nous devons revenir quelques instants sur nos pas.

Nous avons vu que, lors de leur réconciliation avec les Piuel, les religieux leur avaient accordé une proctkrttltoît ou

f

un droit de repas chaque année. Ce droit n’avait. pas été rléfini’

d’une manière assez précise pour que, plus tard, il ne donnat lieu à des difficultés entreJes parties, suivant les exigences des unes on les restrictions des autres. i

Cela ne manqua pas d’arriver, et un siècle tout entier s’écoula avant qu’elles aient pu réussir à s’entendre. Enfin, Pierre de Fougères ayant été promu à Févéché de Rennes (1199-1203), leur fit accepter un arrangements d’après lequel Hamelin Pinel et ses successeurs pourraient exiger, chaque année, du prieur, une procttratioiz pour sept hommes et cinq chevaux.. ’ Ÿ i

Par la même convention, Iilamelin Pinel renonça a tous les droits qu’il pouvait faire valoir contre le prieuré, moyennant l’exemption qui lui fut accordée, à tout jamais, pour les hommes de sa terre de Chaudebœttf, des droits de coutume appartenant aux religieux dans le bourg deSaiut-Sauvetiri

Les religieux n’eurent pas à subir bien longtemps les

charges que leur imposait cette convention, en ce qui con« . I

cernait le (irait de repas : en effet, moins (le quinze aimées

agirès (1214) le mente Hamelin Pinel, qui avait traité avec