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sans effet, parsnite de l’opposition qu’y forma l’abbé de Nlar» moutiers ; et presque immédiatement aptes la démission de M. de Bragelotme, M. Jean Gravois, prêtre du diocèse de Coutances, reçut des lettres de provision. Celui-ci, qui appaifitenait peut-être lui-même a la congrégation des Eudîstes, mais qui, dans tous les cas, professait pour elle les mêmes sentiments dïntérét et de bienveillance que lui avait témoigné-s son prédécesseur, s’applique, des son entrée en possession, à aplanîr les difficultés qui étaient venues entraver ses projets et à en préparer la réalisation. ’

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Toutes ses dispositions étant prises, et certain du succès, il’

résigne lui-même, comme l’avait fait son prédécesseunen.

faveur du séminaire de Bennes, auquel le prieuré de Saint-Sauveur fut dès lors annexé, et auquel il est resté uni-jusqu’à l’époque de la Révolution (1). 4

Le prieuré avait dès lors perdu la plus grande partie de son

importance. Il ne lui restait plus de ses anciennes possessions -

que le manoir et la métairie du Prieuré, contenant un peu moins de 100 journaux, avec le droit de haute, moyenne et basse justice, et quelques redevances dans le bourg de Saint-Sauvettr et dans les fiefs de la Carrelais, de la Boÿérerde la Coursonnais, du Bourg de Romagné et de la Chauvelle, en la Cliapelle-Saint-Aubert, qui formaient sa mouvance (‘ertviron 500 journaux). Ses [Jrincipaux revenus consistaient dans les droits qu’il avait sur les dîmes de Saint-Sativeur, de Romas gué, de Sens, de Vieuxvy et de la Chapelle-Saint-Aubert (2).

(1) La résignation de M. Gravois est de janvier 1698 ; le consentement. de Palghe de Mnrmoutiers est du 28 février du la même année ; le décret (Paulorisation Œacceptntion de l’évêque de Rennes du 17 mai 1701, et les lettres patentes du roi, confirmatives de Punion, du 22 décembre.

(2) En 1557, le revenu du prieuré avait été évalué à 1,500 livres ; en 1663, à 4,200, sur lesquelles le prieur avait à payer chaque année, par

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