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jour de Noël de chaque année, a l’issue de la grand’messe… droit de tenir trois foires par an audit bourg de Campel, etc… »[1]

Alexandra du Bouexic fut remplacé au Val par son parent, Louis du Bouexic, seigneur de Pinieux, qui épousa Suzanne Grout, et que nous trouvons en 1695 seigneur du Val et de Campel. Les descendants de ce dernier possédèrent le Val pendant le siècle dernier.

De nos jours, cette terre a successivement passé entre les mains de MM. Le Levrcur, Petitot, Rogier et de Charette ; celui-ci vient de construire un fort joli château sur la colline qui domine l’ancien Val.

Quant à cette antique demeure des seigneurs de Bellouan et du Bouexie, il n’en reste plus que des ruines insignifiantes ; mais la position du vieux Val reste toujours pleine dîntérét. Ravissant de fraîclieura entouré de nombreux étangs et ombragé de grands bois, ce château devait offrir jadis un aspect de la plus grande distinction ; au moyen des eaux qui l’entouraient, il se trouvait même à Fabri d’un coup de main, et sans être fortifié, il pouvait résister quelque temps à l’ennemi par suite de sa position exceptionnelle.

La soraye. — Il ne reste plus du manoir de la Soraye que quelques pans de murailles sans intérêt, et une ferme appartenant a la famille Briot de la Crochais.

La Soraye donna son nom à une noble famille, dont l’héritière ; Olive de la Soraye, dame dudit lieu, épousa Jean de Lambilly, grand-chambellan du duc Jean V.

La famille de Lambiliy fut remplacée a la Soraye par celle de Quéhéon, a laquelle appartenaient Louis de Quehéon et Renée de Rollon, seigneur et dame de la Soraye, vivant en 1642.

  1. Voir la note précédente.