Page:Bulteau - Les Pierres du chemin, chronique parue dans Le Figaro (Supplément littéraire) du 7 Juillet 1906.djvu/8

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bien, malheureux qui logez une étroite baignoire dans un recoin sombre de vos beaux appartements. Et vous, parias, qui, avec de si vastes salons, vous contentez d’une salle de bains pour la famille entière. Dénués de tout, abandonnés du ciel, qui faites vos précaires ablutions parmi des odeurs de gaz… De l’eau, pauvres Parisiens, pensez à ce que c’est ! Pensez-y !

Et quelle eau ! Elle court, bouge, se renouvelle, vit dans une immense piscine d’émail vert. C’est un lac où l’on peut