Page:Burckhardt - La civilisation en Italie au temps de la Renaissance. Tome 2.djvu/295

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CifAP, IV. MÉLANGE DE SUPERSTI IlONS ANTIQUES, RTC. 291 à faire ioterroger les astres ; non-seulement les princes, mais même de simples villes' entreticunent des astro^ logues en titre, et, du quatorzième au seizième siècle, les universités* ont. même à côté d'astronomes proprement dits, des professeurs spéciaux qui sont chargés d’ensei¬ gner cette science mensongère. On savait bien que saint Augustin et d’autres Pères de l’Église avaient combattu l’asirologie, mais on riait de leurs convictions suran¬ nées, et l’on se mettait bravement au-dessus de leur aulorite’. C’est ainsi que la plupart despapes*ae font pas mystère de l’habitude qu’ils ont d’intciroger les étoiles; sans doute. Pie II constitue uue honorable exception sous ce rapport; il professe aussi uu mépris absolu pour 1 interpreta lion des prodiges et pour la magie'; Jules II, ■ Florence, par exemple, où Bonatto fat pendant niielnuetemps 1 astrologue en ture. Comp. aussi Matteo Vhiìmi, xi, 3, où il veat Saî’itL- municipal qui es chargé le ™r ¡"rpiLT"*'’“ 2 LiBKi Hisi des sciences math , If, 52, 193. Oû dit qu’à Bologne il y avau des U25 une chaire de ce genre. - Comp la lïsTde pro esseurs ce Pavie dans Goaio, fol. 290. ~ sur les profmeu's ed. Bossi, V, ®J. A. Campanus fait ressortir la grande utilifp pi la valeur de l’astrologie, et termine par ces mots : Quanquam. Augm- Unm tanclmmiu ,Ue w qmdnn ac dadmimu!, sed fortums ad ndm Li g,<memqmpr^m,iar negai gui.-qnam ad boni vd aioli aura, am neej^a Toirïm ° """° 0pp.

  • Dés 1260 le pape Alexandre t V force un cardinal qui professait

en secret l’astiologie. Bianco, à taire des prédicimns poli“ique GlOV. VlLGiXI, VI, 81. pmiiiques. = De iielit, etc .Airao.xsi Opera, p. 493. Il trouvait que c’était pMnae guamut,U. Pht.n*, VUirPant., p. .310. Dans I c. xux an-, Blasiiis, astronome de Crémone a’ sixte IV '** ““*«'0, lanquampeipaidieeei: ^ Sixte IV faisait oétermmer par les planetariie le moment conve nab e pour les réceptions solennelles; un fonciiou“aiîe poni S. '■““a *,2" P"*'* “ pl““““"“ ’»omlrala; comp. le. Volaierran., dans Munir., XXIII, col. 173, 186.