Page:Burney - Cecilia ou Memoires d une heritiere 1 an III.djvu/45

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abandonna sa main, tout aussi satisfait de la céder, qu’il l’avait été de la prendre.

M. Monckton, en la conduisant à sa voiture, lui demanda une seconde fois la permission de lui rendre ses devoirs à Londres. M. Harrel profita de cette occasion pour le prier de regarder sa maison comme la sienne ; et Cécile lui témoignant sa reconnaissance de l’intérêt qu’il daignait prendre à elle, ajouta : j’espère, Monsieur, que vous voudrez bien m’honorer de vos conseils et de vos avis relativement à ma conduite, toutes les fois que vous me ferez la grace de venir me voir. C’était là précisément ce qu’il souhaitait. Il la conjura à son tour de l’honorer de sa confiance ; et la saluant respectueusement, on se mit en voyage.