Page:Burney - Cecilia ou Memoires d une heritiere 2 an III.djvu/151

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près ce récit, que M. Delvile s’était lui-même chargé du soin de récompenser les soins que le chirurgien donnerait à M. Belfield.

Cette générosité, si conforme à sa propre manière de penser, lui inspira la plus parfaite estime pour ce jeune homme ; mais elle servit plutôt à augmenter qu’à diminuer la peine qu’elle ressentait en réfléchissant à ces deux rencontres ; elle ne douta pas qu’il n’en eût conclu que c’était elle qui s’était adressée au chirurgien, et qu’il n’avait suivi la messagère uniquement que pour s’assurer du fait. Elle croyait ne devoir attribuer le silence qu’il avait gardé après cette découverte, qu’à la persuasion où il était que son attachement pour M. Belfield était trop sérieux pour souffrir la moindre plaisanterie.