Page:Burnouf - La Bhagavad-Gîtâ.djvu/135

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périssent, elle ne périt pas.

21. On l’appelle l’Invisible et l’Indivisible ; c’est elle qui est la voie suprême ; quand on l’a atteinte, on ne revient plus ; c’est là ma demeure suprême.

22. On peut, fils de Prithâ, par une adoration exclusive, atteindre à ce premier principe masculin, en qui reposent tous les êtres, par qui a été développé cet Univers.

23. En quel moment ceux qui pratiquent l’Union partent-ils pour ne plus revenir ou pour revenir encore ? c’est aussi ce que je vais t’apprendre, fils de Bhârata.

24. Le feu, la lumière, le jour, la Lune croissante, les six mois où le Soleil est au nord, voilà le temps où les hommes qui connaissent Dieu se rendent à Dieu.

25. La fumée, la nuit, le déclin de la Lune, les six mois du sud, sont le temps où un Yôgî se rend dans l’orbe de la Lune, pour en revenir plus tard.

26. Voilà l’éternelle double route, claire ou ténébreuse, objet de foi ici-bas, conduisant, d’une