Page:Burnouf - La Bhagavad-Gîtâ.djvu/255

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67. Ne répète mes paroles ni à l’homme sans continence, ni à l’homme sans religion, ni à qui ne veut pas entendre, ni à qui me renie ;

68. Mais celui qui transmettra ce Mystère suprême à mes serviteurs, me servant lui-même avec ferveur, viendra vers moi sans aucun doute ;

69. Car nul homme ne peut rien faire qui me soit agréable ; et nul autre sur terre ne me sera plus cher que lui.

70. Celui qui lira le saint entretien que nous venons d’avoir, m’offrira par là-même un Sacrifice de Science : telle est ma pensée.

71. Et l’homme de foi qui, sans résistance, l’aura seulement écouté, obtiendra aussi la délivrance et ira dans le séjour des bienheureux dont les œuvres ont été pures.

72. Fils de Prithâ, as-tu écouté ma parole en fixant ta pensée sur l’Unité ? Le trouble de l’ignorance a-t-il disparu pour toi, prince généreux ? »