Page:Burnouf - Le Bhâgavata Purâna, tome 1.djvu/290

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35. Ne me témoigne-t’il pas aussi sa bienveillance, Bhagavat, Krǐchṇa, l’ami des enfants de Pâṇḍu, qui, pour satisfaire les fils de mon bisaïeul paternel, est devenu mon parent, en prenant place dans leur famille ?

36. Sans lui, comment aurions-nous pu, nous qui avons la ferme volonté de mourir, jouir de ta présence, ô toi dont la marche est inconnue, toi le sage le plus accompli, et le plus digne qu’on lui adresse des questions ?

37. C’est pourquoi je demande au précepteur suprême des Yôgins la perfection absolue ; je lui demande de connaître complètement les obligations qui sont imposées en ce monde à l’homme qui veut mourir.

38. Dis-moi, seigneur, ce qu’il faut que les hommes écoutent et répètent en eux-mêmes, ce qu’il faut qu’ils fassent, ce qu’ils doivent se rappeler et adorer ; dis-moi ce qui leur est interdit.

39. Certes, bienheureux Brâhmane, on ne te voit nulle part t’arrêter dans les demeures des maîtres de maison, pas même le peu de temps qu’on met à traire une vache.

SÛTA dit :

40. Ainsi interrogé par le roi qui lui parlait d’une voix douce, le bienheureux fils de Vâdarâyaṇa, qui connaissait les devoirs, lui fit la réponse qui va suivre.


FIN DU DIX-NEUVIÈME CHAPITRE, AYANT POUR TITRE :
ARRIVÉE DE ÇUKA,
DE L’ÉPISODE DE PARÎKCHIT, DANS LE PREMIER LIVRE DU GRAND PURÂṆA,
LE BIENHEUREUX BHÂGAVATA,
RECUEIL INSPIRÉ PAR BRAHMÂ ET COMPOSÉ PAR VYÂSA.