LE LOTUS
DE
LA BONNE LOI.
CHAPITRE PREMIER.
f. 1. Voici ce que j’ai entendu(1 a 2). Un jour Bhagavat se trouvait(1 a 3) à Râdjagrĭha(1 a 4) ; sur la montagne de Grĭdhrakûṭa[1] (1 a 5), avec une grande troupe de Religieux(1 a 6), de douze cents Religieux(1 a 7), tous Arhats[2] (1 a 8), exempts de toute faute(1 a 9), sauvés de la corruption [du mal](1 a 10), parvenus à la puissance(1 a 11), dont les pensées étaient bien affranchies, dont l’intelligence l’était également, sachant tout(1 a 12), semblables à de grands éléphants(1 a 13), qui avaient rempli leur devoir, accompli ce qu’ils avaient à faire, déposé leur fardeau(1 a 14), atteint leur but, supprimé complétement les liens qui les attachaient à l’existence(1 a 15) ; dont les pensées étaient bien affranchies par la science parfaite ; qui avaient obtenu cette perfection suprême d’être complétement maîtres de leurs pensées ; qui étaient en possession des [cinq] connaissances surnaturelles(1 a 16), tous grands Çrâvakas[3] (1 a 17). C’étaient entre autres le respectable Âdjñâtakâuṇdinya(1 a 18), Açvadjit, Vâchpa, Mahânâman, Bhadrika, Mahâkâçyapa, f. 2 a. Uruvilvâkâçyapa, Gayâkâçyapa, Çâriputtra, Mahâmâudgalyâyana, Mahâkâtyâyana, Aniruddha, Rêvata, Kapphiṇa, Gavâm̃pati,
