Page:Busoni - Chefs-d’œuvre poétiques des dames françaises, 1841.djvu/237

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La céleste mélodie
De leurs divines chansons.
Le dieu, daignant me sourire,
Baisse le ton de sa lyre,
Pour s’accorder avec moy :
Nous chantons d’intelligence.
Dans le héros de la France,
L’honneste homme et le grand roy.

L’Équité tient sa balance
Quand il punit les forfaits,
L’auguste Magnificence
Esclate dans ses bienfaits.
Le célèbre dieu du Tage,
Dans le sang d’un roy si sage,
Cherche et trouve son appuy ;
Jaloux rivaux de sa gloire,
Tremblez, je vois la Victoire
Preste à voler après luy.

Lorsque l’affreuse Bellonne
Fait flotter ses estendars,
A pleines mains il moissonne
Les lauriers du champ de Mars.
Il n’est remparts, il n’est digues,
Il n’est complots, il n’est ligues
Capables de l’arrester.
Veut-il tout réduire en poudre ?
Un moment le voit résoudre,
Entreprendre, exécuter.

L’amitié, la confiance,
La bonne foy, la candeur,