Page:Busquet - La Nuit de Noël, 1861.djvu/66

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D’où tu nous vins un jour matière,
Où tu retournes, fleur des cieux !

Parmi les étoiles sans nombre
Scintillant au divin séjour,
Tu jetteras, flambeau sans ombre,
Des regards de joie et d’amour !

Dieu n’a pas, par un vain caprice,
Fait rayonner ton pur flambeau,
Et c’est douter de sa justice
Que de croire aux vers du tombeau !